LA JUSTICE FRANÇAISE
* L'accusé fut reconnu coupable et condamné à une peine à perpétuité de 10 ans.
* La femme fut reconnue coupable d'adultère pour être montée à bicyclette dans la voiture de son amant...
* Les choses n'avaient pas pu se passer comme le prétendait le prévenu puisqu'elles s'étaient passées autrement...
* Monsieur X est condamné à 5 mois de prison ferme et 30 000 femmes d'amende.
* Son casier est vierge au même titre que sa femme.
* Une peine de trois ans de prison avec sursis dont cinq fermes fut prononcée par le tribunal.
Les extraits suivants sont tirés de Humor In The Court et More Humour In The Court de Mary Louise Gilman. Ils sont tous des transcriptions authentiques de dialogues entre avocats et témoins.
« Quel est le nom de votre beau-frère ?
— Borofkin.
— Quel est son prénom ?
— Je ne me souviens pas.
— Il a été votre beau-frère pendant des années, et vous ne vous rappelez pas de son prénom ?
— Non. Je vous l'ai dit, je suis trop énervé. (Se levant de son siège et pointant vers M. Borofkin) Nathan, pour l'amour de Dieu, dis-leur ton prénom ! »
« Avez-vous déjà passé la nuit avec cet homme à New-York ?
— Je refuse de répondre à cette question.
— Avez-vous déjà passé la nuit avec cet homme à Chicago ?
— Je refuse de répondre à cette question.
— Avez-vous déjà passé la nuit avec cet homme à Miami ?
— Non. »
« Maintenant, Mme Johnson, qu'est-ce qui a mis fin à votre premier mariage ?
— La mort.
— Et la mort de qui exactement ? »
« Docteur, n'avez-vous pas dit qu'il s'était fait tirer dans les bois ?
— Non, j'ai dit qu'il s'était fait tirer dans la région lombaire. »
« Quel est votre nom ?
— Ernestine McDowell.
— Et quel est votre statut marital ?
— Passable. »
« Êtes-vous mariée ?
— Non, je suis divorcée.
— Et qu'à fait votre mari avant que vous divorciez ?
— Tout un tas de choses dont je n'étais pas au courant. »
« Et qui est cette personne de qui vous parlez présentement ?
— Mon ex-veuve. »
« Comment en êtes-vous arrivée à aller voir le docteur Cherney ?
— Eh bien, une fille de ma rue a eu plusieurs enfants grâce au docteur Cherney et elle m'a dit qu'il était vraiment bon. »
« Savez-vous de combien de mois vous êtes enceinte présentement ?
— Je le serai de trois mois le 8 novembre prochain.
— Apparemment, donc, la date de conception est le 8 août ?
— Oui.
— Que faisiez-vous, vous et votre mari à ce moment-là ? »
« Mme Smith, croyez-vous que vous êtes instable émotivement ?
— Je devrais bien.
— Combien de fois vous êtes-vous suicidée ?
— Quatre fois. »
« Avez-vous été informé du décès ?
— Oui monsieur.
— Avant ou après la mort ? »
« Monsieur l'agent, qu'est-ce qui vous a amené à croire que le défendant était sous influence ?
— Parce qu'il argumentait sans cesse et ne pouvait pas prononcer ses mots. »
« Qu'est-il arrivé ensuite ?
— Il m'a dit : « Je dois te tuer parce que tu peux m'identifier.
— Vous a-t-il tué ?
— Non. »
La cour : « Maintenant, avant de commencer, je dois vous demander de bannir toute information et préjudice de vos esprits, si vous en avez. »
« A-t-il pris le chien par les oreilles ?
— Non.
— Que faisait-il avec les oreilles du chien ?
— Il les tenait dans les airs.
— Où était le chien à ce moment ?
— Attaché aux oreilles. »
« Quand il est allé, auriez-vous et aurait-elle, si elle avait voulu et si elle avait pu, à ce moment, excluant toutes les contraintes qui l'empêchaient d'y aller, été également et vous aurait-il amené, c'est-à-dire vous et elle, avec lui à la station ?
L'avocat :
— Objection. Cette question devrait être amenée dehors et tuée. »
« Et finalement, Gary, toutes vos réponses doivent être orales. À quelle école avez-vous été ?
— Orales.
— Quel âge avez-vous ?
— Orales. »
« Quelle est votre relation avec la plaignante ?
— C'est ma sœur.
— Était-elle votre sœur le 13 février 1979 ? »
« Vous avez déjà enquêté sur des meurtres où il y avait une victime, n'est-ce pas ? »
« ...et qu'a-t-il fait à ce moment ?
— Il est revenu à la maison et le matin suivant il était mort.
— Donc quand il s'est réveillé le matin suivant, il était mort ? »
« Avez-vous informé votre avocat que votre mari vous avait offert des indemnités ?
— Il ne m'a pas offert rien. Il m'a juste dit que je pouvais avoir les meubles. »
« Donc, après l'anesthésie, quand vous vous êtes réveillé, qu'avez vous observé par rapport à votre cuir chevelu ?
— Je n'ai pas vu mon cuir chevelu de tout le temps où j'étais à l'hôpital.
— Il était couvert ?
— Oui, avec des bandages.
— Ensuite, plus tard, qu'avez-vous vu ?
— J'avais eu une greffe de peau. Mes fesses et mes jambes au complet étaient rendues sur ma tête. »
« Pouviez-vous le voir d'où vous étiez assis ?
— Je pouvais voir sa tête.
— Et où était sa tête ?
— Juste au-dessus de ses épaules. »
« Que pouvez-vous nous dire quant à l'honnêteté et à la véracité de la défenderesse ?
— Oh, elle va dire la vérité. Elle avait dit qu'elle tuerait ce fils de pute et elle l'a fait ! »
« Buvez-vous quand vous êtes en service ?
— Je ne bois jamais en service, à moins que j'arrive en service saoul. »
« Avez-vous une quelconque idée de ce qui a empêché ceci d'être un meurtre plutôt qu'une tentative de meurtre ?
— La victime vit encore. »
« Êtes-vous qualifié pour donner un test d'urine ?
— Oui, je le suis depuis l'enfance. »
« Que signifie cette présence de sperme ?
— Elle indique une relation sexuelle.
— Du sperme masculin ?
— C'est la seule sorte que je connaisse. »
« (Montrant la photo d'un homme) C'est vous ?
— Oui monsieur.
— Et vous étiez présent quand la photo a été prise, n'est-ce pas ? »
« Est-ce là le même nez que vous vous êtes brisé quand vous étiez petit ? »
« Vous ne savez pas ce que c'était, et vous ne savez pas à quoi ça ressemblait, mais pouvez-vous le décrire ? »
« Vous avez vécu dans cette ville toute votre vie ?
— Pas encore »
« Maintenant Docteur, Est-il vrai que lorsqu'une personne meurt dans son sommeil, elle ne le sait pas jusqu'au lendemain matin ? »
« Le plus jeune fils, celui qui a 20 ans, quel âge a-t-il ? »
« Était-ce vous ou bien votre frère cadet qui avez été tué à la guerre ? »
« Vous a-t-il tué ? »
« À quelle distance se trouvaient les véhicules l'un de l'autre au moment de la collision ? »
« Vous étiez sur les lieux, jusqu'au moment où vous êtes partis, n'est-ce pas ? »
« Combien de fois vous êtes-vous suicidé ? »
« Elle avait trois enfants, exact ?
— Oui
— Dont combien de garçons ?
— Aucun
— Et combien de filles ? »
« Vous nous avez dit que les escaliers menaient vers le rez-de-chaussée ?
— Oui
— Et ces escaliers, ne permettaient-ils pas de monter à l'étage aussi ? »
« Vous aviez choisi de faire un beau voyage de noces, n'est-ce pas ?
— Oui, un voyage en Italie
— Et vous y avez emmené votre épouse ? »
« Pouvez-vous décrire l'individu qui vous a agressé ?
— Il était de taille moyenne et portait une barbe
— Était-il de sexe masculin ou féminin ? »
« Quelle est le jour de votre anniversaire ?
— 15 juillet.
— Quelle année ?
— Chaque année. »
« Dans quoi étiez-vous au moment de l'impact ?
— Un sweat-shirt Gucci et des Reeboks. »
« Cette maladie, affecte-t-elle vraiment votre mémoire ?
— Oui.
— Et de quelle manière cela affecte-t-il votre mémoire ?
— J'ai oublié.
— Vous avez oublié. Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que vous avez oublié ? »
« Quelle fut la première chose que votre mari vous a dite quand il s'est réveillé ce matin-là ?
— Il a dit "Où suis-je Cathy ?"
— Et pourquoi cela vous a-t-il mis en colère ?
— Mon nom est Susan. »
« Et à quel endroit a eu lieu l'accident ?
— Approximativement au kilomètre 499.
— Et où se trouve le kilomètre 499 ?
— Probablement entre les kilomètres 498 et 500. »
« Docteur, combien d'autopsies avez-vous pratiquées sur des personnes mortes ?
— Toutes mes autopsies ont été pratiquées sur des personnes mortes. »
« Vous souvenez-vous à quelle heure vous avez examiné le corps ?
— L'autopsie a commencé vers 20 h 30.
— Et M. Dennington était mort à cette heure ?
— Non, il était assis sur la table à se demander pourquoi je faisais une autopsie.
— Docteur, avant de faire votre autopsie, avez-vous vérifié le pouls ?
— Non.
— Avez-vous vérifié la pression sanguine ?
— Non.
— Avez-vous vérifié s'il respirait ?
— Non.
— Alors, il est possible que le patient ait été vivant quand vous avez commencé l'autopsie ?
— Non.
— Comment pouvez-vous en être certain, Docteur ?
— Parce que son cerveau était sur mon bureau dans un bocal.
— Mais le patient ne pouvait-il quand même pas être encore en vie ?
— Il est possible qu'il ait été encore en vie et en train d'exercer le métier d'avocat quelque part. »
« Répétez après moi s'il vous plaît : "Je jure devant Dieu..."
— Je jure devant Dieu...
— "Que le témoignage que je vais apporter..."
— Oui.
— Répétez-le.
— Répétez-le.
— Non ! Répétez ce que j'ai dit.
— Ce que vous avez dit quand ?
— "Que le témoignage que je vais apporter..."
— Que le témoignage que je vais apporter...
— "Sera la vérité et..."
— Oh, oui ! Et rien que la vérité !
— S'il vous plaît, contentez-vous de répéter après moi : "Sera la vérité et..."
— Je ne suis pas lettré, vous savez.
— Nous pouvons le constater. Répétez après moi : "Sera la vérité et..."
— Sera la vérité et...
— Dites "rien..."
— D'accord.
— Non ! Ne dites pas rien. Dites : "Rien que la vérité"
— Oui.
— Pouvez-vous dire "Rien que la vérité" ?
— Oui.
— Et bien, faites-le !
— Vous m'embrouillez
— Dites simplement : "Rien que la vérité"
— C'est tout ?
— Oui.
— Bien. Je comprends.
— Alors dites-le !
— Quoi ?
— "Rien que la vérité"
— Mais je le fais ! Je dirai la vérité.
— Vous devez dire : "Rien que la vérité"
— Mais je dirais toute la vérité.
— S'il vous plaît répétez ces quatre mots "Rien", "que", "la", "vérité"
— Quoi ? Vous voulez dire, comme ça ?
— Oui ! Comme cela s'il vous plaît. Dites simplement ces quatre mots.
— Rien. Que. La. Vérité.
— Merci. »