J'erre entre ciel et poussière dans la solitude et le silence, le regard perdu dans les étoiles, le coeur plein de mélancolie. J'allonge le pas sous une nuit éternelle, sur un rivage infini : mon pied est léger, mon coeur est lourd, et mes larmes s'évaporent comme de l'éther dans l'espace. Mon chagrin a le prix des choses inconsistantes : je pleure pour rien du tout.
Je suis affligé, inconsolable, perdu. Je n'ai plus de joie, et mon infinie tristesse est cependant ma raison de vivre. La blonde veilleuse est mon asile : je suis PIERROT LUNAIRE.
Raphaël Zacharie de Izarra
Rédacteur : Estelle
Date de création : 12/05/2007 @ 16:31
Dernière modification : 02/07/2012 @ 12:44
Catégorie : Vos poèmes
Page lue 4394 fois
Réactions à cet article
Personne n'a encore laissé de commentaire. Soyez donc le premier !