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Théodore de Banville - Ballade des pendus

Auteurs classiques - Poème de Théodore de Banville (1823-1891)

Ballade des pendus

Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s'éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le Turc et le More,
C'est le verger du roi Louis.

Tous ces pauvres gens morfondus
Roulant des pensers qu'on ignore,
Dans les tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l'aurore.
C'est le verger du roi Louis.

Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu'aux cieux, d'azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l'air s'évapore,
Un essaim d'oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C'est le verger du roi Louis.

Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus, enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C'est le verger du roi Louis !

(Il s'agit ici de Louis XI connu pour sa cruauté)


Recueil "  " - Poèmes de Théodore de Banville (1823-1891) -
Auteurs classiques

Date de création : 19/01/2011 @ 22:01
Dernière modification : 29/06/2012 @ 00:41
Catégorie : Théodore de Banville
Page lue 1129 fois



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