Dans mon rêve
Dans mon rêve je croyais retourner
Au Palais Céleste :
J’entendais l’Empereur des Cieux,
D’une voix douce, attentive, me demander
Où me menait mon chemin.
« Seigneur, ma route est longue
Et je regrette
Que le coucher du soleil soit si proche,
En vain j’ai appris à composer des poèmes :
Je n’en ai que peu qui surprennent. »
Sur cent mille lieues, le vent se lève,
Quand Peng, l’oiseau fabuleux,
Déploie ses ailes.
« Ô vent, ne t’arrête pas,
Souffle ma petite jonque
Jusqu’aux Trois Monts
Du pays des Immortels !
Recueil " " - Poèmes de Li QingZhao - Auteurs classiques