Sommeil d'une nuit d'amour
Pierrot Anthony
Les jours s'envolent dans la petite brise du matin,
Et je tente de me séparer des larmes, en vain,
Devant moi le vide sépare l'amour de ma destinée,
Tout devient si désert dans mes yeux abandonnés,
La route est longue et mes pas deviennent lourds,
Je sais marcher droit quand l'espoir vient à moi,
Rien ne s'est vraiment perdu de mon destin,
Le train siffle trois fois quand mes yeux se ferment sur le passé,
Un mot venant du crépuscule derrière ces montagnes brumeuses,
Vient voler délicatement sur le bout de mes lèvres gercées,
La route est longue mais je crie l'amour, je l'appelle,
Je m'assois au bord d'une sombre marche où l'orage pleure,
J'aimerais qu'il y pleuve des cordes et me hisse dans les cieux,
Mais le vent à déjà ouvert la porte du wagon à mes pieds,
Mes bras s'élancent sur la rambarde froide et humide,
Tandis que mon coeur brûle le passé quand je quitte terre,
La route est longue mais le temps sera mon nouveau chapeau,
Au soir dans la cabine, le givre remplit le bord des vitres,
Le coude au bord, une main se balançant dans le vide,
Et mes yeux qui s'élancent dans le profond sommeil de la nuit étoilée,
L'humeur se jette dans l'atmosphère paisible au sein d'une lune blafarde,
La route est longue mais ce voyage rejoint mon ame,
De l'autre coté du vide,
De l'autre coté, une autre vie,
De l'autre coté, une autre ville,
De l'autre coté d'une brise repoussant le passé loin, loin, loin,
Mais de l'amour, une étoile unique, que je recherche tant. . . . . . . .
Poème de Perrot Anthony-03